Désencombrons notre esprit.
Je ne sais pas vous mais depuis quelques temps je commence à en avoir assez de ce trop plein de tout.
Faire le vide n’est pas une idée nouvelle ; généralement on parle du quantitatif.
Trop de vêtements dans nos placards, trop de mails dans nos boîtes, trop de bouffe dans nos réfrigérateurs. Trop de factures, trop d’impôts, trop de confinement, trop d’incertitude, trop de petit chef, trop d’informations, trop de kilos en trop, trop de réglementation, trop de politiciens, trop de d’autorisations à demander,
Bref 2020 est décidemment too much à bien des égards.
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler du qualitatif. Faisons le vide de ce qui est « non essentiel » et commençons par se demander ce que nous souhaitons garder.
Jetons le reste.
J’ai dressé ma liste.
Je vous invite à faire la votre
Le temps, combien avons-nous d’heures utiles dans une journée ?
Là aussi le temps peut se mesurer avec nos montres, nos calendriers. Voilà pour la quantité.
Nous avons 24 heures dans une journée. Si nous retirons nos obligations, le temps pour se restaurer, travailler, dormir, que reste-t-il pour nous ? Pour nous consacrer à nos passions, à ceux que nous aimons, à ce que nous souhaitons réaliser ?
Et la qualité de ce temps ?
C’est quoi une heure qualitativement bien employée ? Les anglo-saxons ont une expression imagée. The rat race. La course de rats. Nous courrons, comme des fous, après plus de…
Savons-nous toujours après quoi nous courons ?
Ce que nous voulons ?
Passez plus de temps consacré à soi, sa famille, les choses essentielles qui font de nous de vrais humains. Ça remonte à quand le dernier cinéma ? La dernière visite chez la grande tante oubliée, nos amis perdus de vue.
Ça remonte à quand la dernière fois que nous nous sommes occupés de nous ?
Ça remonte à quand la dernière fois que nous avons vraiment ri, été pleinement heureux, remplis de bonheur ?
On fait souvent des cadeaux, on donne de l’argent mais on ne consacre pas suffisamment de temps, la denrée la plus rare, le bien le plus précieux à ceux qui nous aimons. A ce que nous aimons faire, voir, lire…
Les valeurs, sur quoi avons-nous construit ce que nous sommes ?
En préparant un séminaire sur le Storytelling je me suis rappelé d’une histoire que nous avait raconté à PEKIN le DG de l’entreprise dans laquelle je travaillais.
Cette histoire parlait d’un ticket de métro à payer. L’honnêteté commence par de petites choses.
A une époque « d’obésinfo », de relativisme n’avons-nous pas perdu ce qui fait notre identité profonde. Les choses en lesquelles nous croyons.
Toutes ces valeurs au parfum un peu désuet et qui pourtant font ce que nous sommes.
Grand débat entre l’être et l’avoir.
N’avons-nous pas investi trop dans l’avoir et pas assez dans l’être.
La qualité, une vie plus saine
J’avais lu une expression sur notre usine cérébrale ; l’auteur expliquait que ce que nous faisons entrer dans nos têtes de négatifs ressort de même qualité.
Les réseaux sociaux sont devenus, pour certains, le lieu d’expressions de très mauvaise qualité, souvent négatifs.
Si nous respirons un air vicié, si nous mangeons une nourriture de mauvaise qualité, si nous avons de mauvais rapports avec notre environnement…
Que peut-il en sortir ?
A chacun d’apprécier ce qu’il doit faire et comment,
Pour ma part la décision est prise j’emprunte le chemin de l’essentiel, de la simplicité, du vrai.
Christian Charlat