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COMMENT ETRE ET RESTER SOI

Dans ce monde de normes, jugements, apparences et manipulations.

 

S’il y a une tendance de fonds qui me paraît devoir prendre de l’ampleur c’est celle de la liberté. La vraie liberté et le vrai luxe sont la faculté de savoir qui l’on est, ce que l’on veut, et tracer son chemin. Sans se laisser absorber par la cacophonie environnante.

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C’est cette force qui pousse à la création. Création de son entreprise, création artistique, littéraire, scientifique. C’est cette force qui pousse à la rupture après de trop longues années à se conformer.

C’est ce seul chemin qui permet d’être vraiment original, unique, singulier.

Ces derniers temps ont vu fleurir tant de jugements définitifs, d’affirmations de sachant du haut de leurs estrades, qui se sont avérés faux que le doute règne en maître absolu. Comme une référence ultime.

Les réseaux sociaux ou autres médias ont été les caisses de résonances de cet « air du temps » qui n’était que factice. A l’intérêt du début pour tout ce qui est nouveau s’élève, aujourd’hui, une prise de distance salutaire.

Le politiquement correct a déclenché, en nous, à son corps défendant, une envie irrésistible de s’affranchir du regard extérieur pour proposer, enfin, au regard des autres, sa réalité, son originalité, sa vérité. Non pas comme une énième agression mais plutôt comme un cadeau fait au monde.  

Être soi, est, en effet, la plus grande réussite personnelle que l’on puisse atteindre car d’elle va dépendre, notre bonheur, notre créativité, notre réussite. C’est le moteur de notre vie.

Dans des injonctions paradoxales dont notre époque a le secret on ne cesse de nous demander de nous démarquer tout en restant dans le moule. Drôle d’exercice !

L’unique existe. Nous le sommes toutes et tous. Encore faut-il pouvoir le découvrir et le laisser s’épanouir.

Allons mettons nous en route pour ce merveilleux voyage !

1.

VOYAGE AU CENTRE DE SA TERRE

Comme dans ce roman de Jules Vernes nous devons nous mettre en route pour un voyage, oh combien essentiel. Partir à la découverte de soi.

 

 

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Comment savoir qui nous sommes réellement ? Ce que nous voulons ? Ce que nous allons apporter au monde d’unique. Car nous sommes tous uniques.

Prenons une lanterne fumante et vacillante et explorons ces couloirs ténébreux.

Personne ne pourra le faire à notre place. Mais rassurez-vous nos émotions sont là, bien présentes, comme des guides bienveillants. Vous êtes insatisfaits de votre situation présente ? Excellente nouvelle, creusez dans cette direction.

Cette insatisfaction sera pour vous un puissant moteur, une source d’énergie inépuisable afin de trouver la force de chercher ce qui est le mieux pour vous. Et ensuite, la force de rompre avec ce passé qui pèse.

Être attentif à soi et ses émotions est la première marche.

 Nous avons également une deuxième boussole, notre intuition. Au fond de nous nous savons si ce que nous faisons nous correspond ou pas. Cette intuition nous parle, écoutons là, écoutons cette petite voix intérieure. Petite voix couverte par les avis extérieurs, les pressions de notre environnement à nous conformer à ce qu’ils souhaitent pour nous. A nos peurs aussi, nos limites que nous nous sommes fixés pensant pouvoir vivre à l’abri de ces mûrs d’enceintes dressés pour nous protéger.

Cette petite voix vos dira dans quelle direction chercher. Écoutons là, parfois elle se manifeste à travers le tumulte de nos vies et le bavardage incessant de notre esprit.

Souvent, elle nous parle mais nous refusons de l’entendre. L’écouter remettrait trop de choses en causes. C’est la première peur qui nous habite et nous paralyse. Passé ce premier cap, souvent les changements à opérer dans nos vies ne sont pas si radicaux ou difficiles que nous le craignions. Simplement évidents. Comme toute découverte géniale. C’était là à portée de mains.

Notre corps enfin. Il ne sait pas mentir. Quand il nous parle, avec son langage à lui, c’est que nous attendons depuis trop longtemps avant de prendre des décisions.

Douleurs diffuses, maux de dos, excès de poids, fatigue, irritations, addictions (parfois au travail), dans une forme de plainte silencieuse il nous dit qu’il faut souffler, faire autre chose.

Là aussi nous essayons de le faire taire, de médicaments en séances de Yoga, méditation, kinésithérapie, Thalasso… Nous tentons vainement d’étouffer sa voix.

Parfois nous pratiquons la méthode Coué « tout va bien, je vais bien, tout me plaît, je suis gai » ; tentant de nous persuader nous même qu’il n’y a pas de problème. L’admettre serait un échec non ? Dans une formidable inversion des valeurs nous confondons tout. L’échec c’est de faire des choses qui ne nous réalisent pas. Pas de reconnaître que nous ne sommes pas sur le bon chemin.

Rassurez-vous une fois lancé il ne s’arrêtera plus de parler jusqu’à ce que vous l’entendiez. Parfois malheureusement provoquant une cassure douloureuse. Burnout, dépression, maladies plus graves.

2.

Renouer avec ses valeurs et sensations

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Il n’y a pas d’un côté le cerveau qui travaillerait sur nos valeurs, nos rêves, nos buts, et de l’autre notre sensibilité avec ses émotions et encore ailleurs notre corps et ses sensations.

Nous sommes un tout en interaction permanente. Nous recherchons le véritable alignement. Quand ce que nous faisons, rêvons, ressentons, disons, nous correspondent en tout point. Dans cet état nous allons parfaitement bien. Nous nous sentons à notre place.

Dans cette deuxième phase nous devrons répondre à des questions du type :

« Quelles sont mes valeurs ; quelles sont les choses auxquelles je crois, qu’est ce qui m’anime quand je me lève le matin, qu’est-ce que j’ai envie de réaliser, avec quelles personnes j’ai envie de travailler, pour quelle entreprise je donnerai mon temps, cette entreprise aurait quelles valeurs »

Vous trouverez ICI une liste de valeurs afin de vous aider dans votre réflexion.

Là aussi il faudra s’écouter, être attentif à vos émotions, sensations quand vous prononcez certains noms de valeurs ; qu’est ce qui raisonne en vous ? Ne conservez que les valeurs qui vous parlent, que vous ressentez réellement. Qui vous procure de la joie, du plaisir, de la satisfaction, de l’enthousiasme. Qui vous font vous sentir bien.

Il y a des causes pour lesquelles on aimerait s’engager. Considérez votre travail comme une cause. Votre entreprise également. Il y a des causes pour lesquelles on aimerait s’engager et d’autres non.

A vous de répondre à cette question.

Si elle est négative même partiellement, j’aime mon métier mais pas l’endroit où je l’exerce. La réponse s’imposera. Changer d’entreprise et conserver son métier actuel ; Parfois ça sera le contraire auquel cas il est toujours possible de savoir quelle mission pourrait vous intéresser.  Quelle formation complémentaire faire afin de pouvoir changer d’orientation au sein de la même entreprise.

Parfois ce sont les deux qui ne conviennent plus. Il faudra préparer son départ pour un ailleurs qui sera sûrement une renaissance. Un nouveau départ. C’est une situation exaltante où l’on franchit le Rubicon, faisant fi de ses peurs et craintes afin d’affronter son destin.

C’est le saut dans l’inconnue des créatrices et créateurs d’entreprise.

Une fois ce travail terminé il nous faut partir encore vers une nouvelle étape de notre voyage.

3.

Rompre avec le conformisme et les jugements externes.

Tout n’est pas de la faute de l’environnement. Il y a ce que l’on nous a imposé, ce que nous avons accepté qu’on nous impose et ce que nous nous sommes imposés à nous même.

Nous avons perdu le cap.

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Tout le monde sait ce qu’est le politiquement correct. C’est cette façon de s’exprimer, lisse, qui ne fâche personne. Cette façon, plate, d’éviter tous les problèmes. C’est presque l’instinct de conservation à l’œuvre tant dans certaines entreprises la sanction tombe pour qui s’écarte du droit chemin et ose exprimer un avis divergent.

Générant des cohortes d’esprits soumis, croyant utiles de répéter, comme des mantras d’un autre temps, les éléments de langage définis par des communiquant à la recherche du mot juste afin de contrer une réalité trop cruelle pour eux au profit d’une autre, virtuelle, mais plus convenable.

Le conformisme n’aime pas la souffrance que peut provoquer la confrontation au réel. La véritable dynamique du conformisme c’est l’anesthésie.

En lisant les commentaires sur LinkedIn je me suis surpris à lire un syndicaliste dire, face à l’annonce d’un plan social qui prévoyait la suppression de 545 emplois, sur la base, bien sûr, du volontariat.

« Ça sera sur la base du volontariat et si c’est 200 ça sera 200. »

Cet homme, sûrement de bonne foi, reprenait in extenso les éléments de langage de sa Direction qui avait trouvé une expression pour noyer le poisson. Surtout dormez tranquilles brave gens.

Ceux qui ne seront pas volontaires, ne vous inquiétez pas, vous partirez quand même…de gré ou de force. Ça c’est la réalité. Plus cruelle j’en conviens.

Rompre avec le conformisme, le politiquement correct c’est sortir du déni, dans lequel, on nous plonge volontairement. Ou dans lequel on accepte de se laisser plonger.

On pourrait parler de l’âge, de la couleur, du poids, de l’origine sociale…Notre société et nos entreprises également parlent sans cesse d’inclure la diversité. Mais passent leur temps à édicter des normes qui font qu’il vaut mieux être mince, beau, jeune, bien diplômé, issu du bon milieu…que le contraire.

Se conformer, c’est se perdre à essayer de ressembler à ce que l’on veut qu’on ressemble. Vous ne ferez jamais assez d’efforts tant ce maître conformisme est exigeant et tyrannique.

Ne nous faisons aucune illusion, nos efforts seront récompensés par l’ingratitude.

Dans ces conditions s’aligner, signifiera pour nous vivre, agir, parler, comme la nature nous a fait quelques soient nos qualités et défauts sans s’excuser.

 Pour certain(e)s vous serez toujours ou, trop vieux, trop jeune, pas assez ferme, ou trop ferme… pas assez ceci ou trop cela…

Notre éducation, trop centrée sur le jugement nous a rendu sensible aux notes, avis, opinions, jugements, évaluations, comparaisons…

Décidons une bonne fois pour toute d’être ce que nous sommes, comme nous sommes, et considérer que nous avons notre valeur ajoutée là où nous sommes par notre seule présence. Et arrêtons de vouloir nous conformer à toutes ces injonctions, évaluations, opinions, avis dont tout le monde sait (en tout cas ceux qui ont un peu d’expérience) le peu de fiabilité et de substance.

Les entreprises qui réussissent sont celles qui ont une âme suffisamment forte pour accepter la différence et s’en nourrir.

Une culture de l’excellence suffisamment attractive et naturelle pour que tout le monde ait envi spontanément de travailler à s’améliorer, innover, satisfaire les clients.

Les autres, je reçois en consultation leurs collaborateurs, dans un premier temps, puis je constate dans la presse leurs déboires et enfin, je salue leur disparition à la fin. Tant elles ne produisaient que de la souffrance dans leur sillage.

Ce qui est rassurant, tout compte fait, c’est que le bon management et la bonne culture d’entreprise font les collaboratrices et collaborateurs heureux, efficaces, rentables.

4.

Réel contre apparences

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Il est une expression qui contient toute la problématique de l’époque.

Celle « d’identité numérique ».

Comme si nous avions plusieurs identités. Trop de monde s’est laissé piégé par ce doux poison. Pouvoir changer d’âge, de visage, pourquoi pas s’inventer une vie virtuelle avec ses diplômes, ses réussites.

Certaines et certains n’ont pas hésité à réécrire leurs parcours sur leurs différents profils. Dans une inquiétante confusion entre ce qui a été, ce qui est, ce qu’ils auraient aimés qu’il soit.

On peut même acheter, moyennant, une somme dérisoire, des likes, des abonnés, des commentaires, des vues etc…

Alors que pour ce qui est des nourritures terrestres il y a un fort mouvement vers le local, le BIO. Il semble que dans le digital l’appétit pour le factice reste fort.

Bien évidemment, dans notre quête vers le soi authentique, il faut accepter la beauté de ce que nous sommes. Revenir au réel. Arrêter d’estimer qu’être plus jeune, plus diplômé, plus « successful », plus… soit nécessairement mieux.

Il n’y a ni bien ni mal dans la recherche d’être soi. Nous sommes ce que nous sommes.

Vouloir s’évaluer, c’est déjà s’auto juger, se comparer, se noter, c’est-à-dire revenir à la cause de bien des malheurs du monde.

Comme je l’ai dit plus haut si entre ce que nous sommes aujourd’hui et ce que nous voudrions être il y a un décalage. Comme une insatisfaction. C’est plutôt une bonne nouvelle.

Mieux vaut travailler ici et maintenant à combler cet écart, ce qui demandera des efforts mais quel vrai succès à la fin ! Que de régler le problème dans le monde virtuel. Ce qui ne demande aucun effort et ne provoquera aucun bonheur ni progrès.

Nous vivons sur terre et pas dans le monde virtuel.

La culture, que dis-je le culte de l’apparence ; ce fameux « sauver » la face est si ancré dans nos sociétés que nous refusons le réel (trop douloureux) au profit du virtuel plus réconfortant.

D’ailleurs la dictature du positivisme à tout crin et primaire porte une responsabilité. Il est de bon ton d’être positif. En soit il vaut mieux être positif que négatif tout le monde se l’accordera. A la nuance prête qui est celle de la réalité. Quand être positif devient communiquer positivement sur ce qui ne l’est pas et le travesti j’appelle cela un déni de réalité. Dans une confusion savamment entretenue on confond, à nouveau, traiter avec volontarisme et positiver la solution avec travestir le réel.

Être positif c’est croire qu’il y a une solution et agir en conséquence.  Sûrement pas modifier, ou relativiser le réel en s’évitant ainsi d’exposer le réel qui doit être factuellement rapporté.

Malheur au porteur de mauvaises nouvelles ! J’ai connu, dans une vie antérieure de cadre dirigeant, des personnages hauts placés selon l’expression auxquels il valait mieux annoncer « tout va bien Madame la Marquise » à défaut le moindre problème soulevé était considéré dans leur monde imaginaire comme se traduisant par « c’est vous le problème ».

5.

Conclusion

« Mal nommer les choses c’est rajouter au malheur du monde. »

Albert Camus

Le chemin vers soi est difficile, long, et ressemble parfois à un saut dans le vide.

Mais quelle satisfaction, quand, une fois arrivé à bon port, vous savez qui vous êtes, ce que vous êtes venu faire sur cette magnifique terre.

Plus de temps perdu à faire semblant, à s’agiter dans un environnement qui n’est pas le nôtre avec des personnes qui ne partagent rien avec nous.

A tenir des propos de circonstances, à être blessé par les avis, opinions, jugements, évaluations. Vous savez qui vous êtes ce que vous valez. Ce que vous allez apporter d’unique au monde.

Vous n’êtes ni en colère, ni en révolte, ni en adhésion de surface, vous êtes heureux et faites ce que vous avez à faire là où vous êtes.

 

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