Au milieu du 16° siècle mourrait un Samouraï particulièrement important.
MIYAMOTO MUSAHI, qui avait remporté plus de 60 combats avant l’âge de 30 ans, mais surtout étudié les pensées de Bouddha, le Zen et avait laissé quelques préceptes de sagesse qui font écho aujourd’hui encore.
Nous vous proposons une réflexion afin de voir dans quelle mesure nous pouvons les intégrer dans nos vies professionnelles.
La Fluidité
Il expliquait cette dernière par la capacité à rester ouvert à toutes les options et ne s’enfermer dans aucune technique, position et dogme. Nous ne devons pas créer nos propres chaînes avec des principes qui qui nous entravent ou nous rigidifient.
On parlerait, en termes modernes d’agilité, de souplesse. Face aux défis de notre temps sommes nous toujours fluides ou au contraire essayons nous de plaquer des solutions existantes, rassurantes à des problèmes nouveaux ?
Il ajoutait méfions nous des vérités immuables.
Le succès ne vient pas de la technique ni de la force
Il n’attribuait pas ses victoires à une force physique ou intellectuelle plus grande.
Il avait consacré beaucoup de temps à l’introspection, recherchant, sans cesse, l’essentiel en lui. Il s’intéressât plus à l’essence des choses qu’à leur lecture littérale.
C’est une manière de formuler le célèbre précepte Antique » du connais toi toi même ». Travailler sur ses qualités, attitudes, comportements ; travailler à la compréhension de ses propres mécanismes est la clé de la réussite. Plus nous travaillons sur nous-même et plus grandes sont nos chances de succès à l’extérieur.
Se désencombrer de l’inutile
Plusieurs de ses principes traitent de la tentation que nous avons de nous encombrer d’objets, de possessions en trop grand nombre.
Ce n’est pas tant l’excès de possession la question que celle de la consommation de notre énergie, c’est notre esprit qui finit par être encombré.
Combien de dossiers, mails, réunions, informations, données qui s’empilent sur nos bureaux réels et virtuels, de priorités mal calibrées.
Il y a un mouvement « less is more » qui mérite que l’on s’y arrête un instant. Concentrons notre esprit et nous même sur nos missions prioritaires.
Faisons le vide ou classons là où il faut ce dont nous n’avons pas besoin pour avancer dans nos taches et objectifs.
Pour aller plus loin sur ce sujet
Ne pas agir sous le coup de l’impulsivité
L’immédiateté, l’instantané sont un excès amplifié par les nouvelles technologies qui font réagir. Souvent la prise de recul est nécessaire afin d’éviter les erreurs grossières tant sur la forme que sur le fond de nos « réactions ». Le monde professionnel nécessite plus de recul.
L’intelligence émotionnelle peut nous apprendre à mieux gérer nos émotions. A apprendre comment être l’acteur et le créateur d’émotions utiles.
(pour aller plus loin sur ce sujet)
Le ressentiment et la plainte ne doivent avoir aucune place dans notre vie
Se plaindre ne fait que nous figer dans une posture de victime. Et nous empêche de consacrer notre énergie à la solution de nos problèmes.
Le ressentiment provient de la frustration vécue dans nos rapports avec notre environnement et les « autres » selon l’expression. Là aussi, cette attitude, outre qu’elle nous retient dans le souvenir d’une expérience négative ; nous incite à entretenir de mauvaises relations voire provoquera des conflits à court ou moyen terme. C’est un cercle vicieux dont il faut sortir.
Dans le domaine professionnel il faudra préférer le principe de responsabilité à celui de victime. Ce qui nous permettra de nous mettre en mouvement plus facilement vers la recherche d’une solution toujours préférable à celle de coupables!
Au bureau mieux vaut consacrer son énergie vers le futur, le positif, la solution, assumer, pardonner ou oublier et avancer.
CONCLUSION Ne pas s’écarter du chemin.
J’aime beaucoup ce principe car son auteur explique qu’il faut faire des choses justes et continuer à apprendre, grandir et faire preuve d’humilité.
Pour ma part, dans le domaine professionnel je conclurai en soulignant que nous devons rester fidèles à ce que nous sommes intrinsèquement (parfois les contraintes professionnelles nous pressent d’abandonner notre identité).
Restons fidèles à nos projets, nos valeurs, ce que nous sommes, nos rêves.
C’est ça pour moi ne pas s’écarter du chemin
Et vous?